De la Chapelle... à la Chambre
Le Visage Français de l’Orgue de Lorris
récital d’orgue
Hymnes, fantaisies, caprices et passacailles conteront la grande histoire de l’orgue français à l’époque baroque. De Titelouze à Muffat, de l’église aux salons, ce parcours fera sonner l’élégance française du grand orgue au fil des musiques qui ont suivi sa toute première restauration, au début du 17e siècle.
Le Programme
Jehan Titelouze (1563 - 1633)
Hymne Urbs Jerusalem (3 versets)
François Roberday (1624 -1680)
Fugue 5 et Caprice sur le mesme sujet
Charles Racquet (1597-1664)
Fantaisie du 8ème ton sur le Regina Coeli
pour montrer ce que se peut faire à l’orgue
François Roberday (1624 -1680)
Fugue 3 et Caprice sur le mesme sujet
Georg Muffat (1653-1704)
Extrait de l’Apparatus Musico-Organisticus, Passacaglia
Charles Piroye (1665-1724)
- L’Immortelle
- La Béatitude
|
Jean-Paul SERRA est natif de la Provence. Son attirance pour la musique ancienne l’amène à se perfectionner à l’orgue auprès d’André Isoir, d’Odile Bailleux, d’André Stricker et pour le clavecin de Michèle Dévérité. Il succède à André Isoir comme organiste titulaire du grand orgue de l’église Saint-Germain-des-Prés à Paris.
Titulaire d’un Diplôme d’études approfondies en musicologie de l’Université de la Sorbonne (Paris IV) sur « L’évolution esthétique dans la restauration des orgues classiques françaises de 1920 à nos jours », Jean-Paul Serra prolonge son activité de recherche par l’interprétation des œuvres des XVIIe et XVIII e siècles dans le cadre d’une formation musicale qu’il crée et di-rige depuis l’année 2000 : l’ensemble Baroques-Graffiti. Il est également régulièrement invité comme concertiste soliste en Europe et Amérique du nord où il défend tout particulièrement ce répertoire musical.
Par son action musicale dans l’église Saint-Théodore de Marseille à la tête de l’ensemble Ba-roques-Graffiti (lieu de résidence de la formation depuis sa création), il œuvre pour la restaura-tion de cet incroyable écrin baroque et pour l’installation du Centre des musiques anciennes de la Méditerranée. Il est également titulaire de l’orgue de cette église au remarquable buffet XVIIIe. En 2003 Jean-Paul Serra élabore un grand projet de reconstitution de l’instrument d’origine dans le « style classique français », projet voté par la Ville de Marseille. Il a reçu en décembre 2019 le Prix de l’Académie des Sciences, Lettres et Arts de la Ville de Marseille pour son travail au sein de la cité phocéenne.
En 2008 il crée dans les Alpes de Haute Provence le festival Asse-Arcadie, festival de musiques anciennes. La programmation musicale de ce festival vise à explorer les rapports entre ce que l’on appelle communément musique baroque et les autres traditions musicales du pourtour méditerranéen.
Parmi ses enregistrements on trouve pour le label Acte Préalable l’intégrale des « sonates pour violon et basse continue » de l’opus 3 de Jean-Baptiste Senallié, l’intégrale des « sonates à deux violons et basse continue » de l’opus 1 de Michele Mascitti, pour le label Ligia Digital des œuvres pour violon et orgue de Joseph Rheinberger et de Félix Mendelssohn.
Titulaire d’un Diplôme d’études approfondies en musicologie de l’Université de la Sorbonne, il prolonge son activité de recherche par l’interprétation des œuvres des XVIIe et XVIIIe siècles, dans le cadre d’une formation musicale qu’il dirige, l’ensemble Baroques-Graffiti.
Également titulaire de l’orgue de l’église Saint-Théodore de Marseille, orgue au remarquable buffet XVIIIe, il se passionne pour le projet de reconstitution de l’instrument d’origine dans ce style classique français, dont il affectionne tout particulièrement le répertoire musical religieux.
Parmi ses enregistrements les plus récents, on trouve en 2005, pour le label Acte Préalable, l’intégrale des « sonates pour violon et basse continue » de l’opus 3 de Jean-Baptiste Senallié, en 2007 pour le label Ligia Digital, une contribution à « la route des orgues de Bourgogne » avec des œuvres de Joseph Rheinberger et Félix Mendelssohn et, toujours pour le label Acte Préalable, l’intégrale des « sonates à deux violons et basse continue » de l’opus 1 de Michele Mascitti.
Comme concertiste, il est invité régulièrement en Allemagne, en Italie, en Espagne et en Au-triche.
|